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Salers au cœur avec Cédric Tartaud-Gineste

Salers, cîté millénaire pétrie d'histoires et de traditions; le XXIème siècle sonnera sa Renaissance ! Ensemble, ayons à cœur de faire revivre Salers

Entretien avec Alain Marleix, secrétaire national aux investitures à l'UMP

25/05/2007 - Propos recueillis par Saïd Mahrane - Rubrique coordonnée par Valérie Peiffer - ©
 
Si Alain Marleix avait un slogan, il tiendrait en trois mots : « France, découpage, investiture ». Donnez-lui le nom d’un village, il vous dira la circonscription, la préfecture, le nom du président de la communauté d’agglomération et ajoutera celui du député européen élu dans la région. Un logiciel électoral à deux jambes et surtout à une tête. Chargé des investitures à l’UMP, cet ancien journaliste est l’un des meilleurs connaisseurs de la carte électorale. C’est au RPR, entre 1980 et 1993, qu’il apprend le métier comme chargé des élections. Fort de cette expérience, il est appelé en 2004 par Nicolas Sarkozy qui le nomme secrétaire national aux investitures.

Lepoint.fr : Avec un nombre si important de députés sortants, comment avez-vous géré les mécontentements des candidats non retenus ?

Alain Marleix : Nous comptons en effet 365 députés sortants. Et parmi eux rares sont ceux qui ne se représentent pas. Balladur et Pandraud font partie de ces députés, et nous avons décidé de ne pas en investir trois ou quatre pour des raisons stratégiques. Ce ne fut pas simple, mais la commission des investitures a su faire preuve d’écoute et de dialogue. D’autant que c’est la première campagne des législatives au titre de l’UMP, il a donc fallu satisfaire toutes les tendances : centristes, radicaux, libéraux… Dans l’ensemble, et de l’avis de Nicolas Sarkozy, nous avons fait un sans-faute.

Nicolas Sarkozy a-t-il été interventionniste dans le choix des candidats ?

Non, il ne m’a jamais demandé de favoriser untel ou untel en fonction de ses affinités. Je n’ai subi aucune pression de sa part ou de quelqu’un d’autre d’ailleurs. En revanche, il m’est arrivé de l’appeler pour lui demander des conseils d’ordre stratégique sur certains cas.

En matière de parité hommes-femmes, vous êtes encore loin derrière le PS…

C’est vrai, mais cette fois-ci nous paierons moins d’amendes, car nous avons nettement progressé, en passant de 18 % de femmes en 2002 à 30 %. Par ailleurs le PS fait beaucoup d’esbroufe dans ce domaine. Ses accords pour les législatives avec les proches de Chevènement, les Verts et les radicaux de gauche se sont faits aux dépens des candidatures féminines, la variable d’ajustement. Au cours de nos investitures, nous avons voulu plus de femmes mais aussi plus de candidats de la diversité française, qui sont au nombre de vingt-quatre avec les suppléances, et dans des circonscriptions parfaitement gagnables.

Craignez-vous un nombre élevé de triangulaires avec des candidats du FN ?

Non, le Front national s’est beaucoup réduit. Il n’y en aura pas plus d’une quinzaine. Je suis plutôt serein.

Roger Karoutchi a été nommé secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement. Etes-vous déçu de ne pas avoir obtenu le poste ?

J’aurais bien aimé… Mais Roger Karoutchi est un homme compétent, qui connaît parfaitement bien le Parlement. Je lui souhaite donc bonne chance.
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